Gracias a Marie, Estancia Buenos Aires, Tierra del Fuego

De loin, en arrivant, le petit village de l'estancia pontue par petit touche de couleur sombre, le fond de la vallée. Nous n'avons qu'une hâte, nous y rendre et découvrir.

Magelan a decouvert ces terres, des fumées ponctuaient l'horizon. Nous découvrons cette 'terre de feu' à vélo depuis seulement quelques jours et en sommes émerveillés, aussi stupéfaits. Nous ecrivons ce petit article dans une cantine de Porvenir petite ville à l'estuaire d'une petite rivière, coincée entre les immnenses plateaux dénudées de tout arbre, la steppe, et l'ocean. Balayée par les vents violents nous avons traversé ces immenses plaines de la terre de feu avec assez de facilité. Nous remercions le vent qui était dans le bon sens, pas trop fort.

Sur notre route

La rencontre de Maria -habitante de Rio Grande nous ayant accueillie dans son jardin pour y planter la tente- nous a permis de nous rendre au coeur de l'espace agricole d'élevage de la terre de feu, l'estancia Buenos aires dont elle est en partie propriétaire.

Magnifique découverte que nous avons faite à la fois avec le lieu, entre montagnes, vallées et larges plaines, et avec ses quelques chaleureux habitants, éleveurs de moutons et bétails, aussi admirables et élégants cavaliers.

C'est une 'ferme hameau', un vrai petit village organisé dans lequel nous avons été accueilli. On pourrait même parler d'un urbanisme agricole rural intelligement reflechi, pour que les espaces de travail cohabitent avec ceux de la vie quotidienne. Pour que le corps de ferme, en pied de vallée dialogue avec les paysages agricoles -mais desertiques, c'est une terre de steppe- qu'il surplombe, pour que la vie d'eleveur puisse se faire dans ce lieu si isolé de la Patagonie du sud.

Quelques croquis, quelques photos de cet endroit majestueux mais avec ses propres complexités, que nous avons découvert avec plaisir, emerveillement de l'arrivée au départ.

Gracias a Marie.

Emmanuel et Victor,

Un périple à partager

Faites de taule et de bois, charmante petite maison des travailleurs

Xavier, après sa journée de travail passer sur sa monture à rassembler les troupeux, revient calmement à l'estancia

L'interieur du village agricole aussi simple que ce qui l'environne, de l'herbe au sol, des petites bâtisses de taule

Organisation de l'espace, entre travail et vie quotidienne